
40% des gens ont une opinion négative de Facebook
TVA Nouvelles
Quatre personnes sur dix auraient une opinion négative du réseau social Facebook, révèle un sondage Léger mené pour le compte de l’Association d’études canadiennes.
La grande majorité des personnes sondées a également convenu que le réseau social amplifie les discours haineux, contribue à propager de fausses nouvelles, nuit à la santé mentale des individus et présente un risque pour les enfants et les adolescents.
Selon le chroniqueur web et éditeur, François Charron, la pandémie de COVID-19 a joué un rôle dans la baisse de popularité de Facebook. Elle a également permis au réseau social de renflouer ses coffres.
«Facebook a laissé dès début de la pandémie les divisions se faire. Ç’a été très rentable pour eux parce qu’il faut savoir que l’affaire qui fait le plus ''triper'' Facebook, à quoi Facebook carbure, c’est un seul mot : engagement», précise M. Charron.
«Plus on est engagé, plus c’est payant pour eux parce que plus on y va, plus on interagit, plus on reste longtemps et donc, plus on voit de publicités. Facebook, son seul objectif sur la Terre, c’est de faire des revenus publicitaires», ajoute-t-il.
Si la division a été payante pour Facebook, elle a également suscité plusieurs questionnements sur l’impact psychologique qu’a le réseau sur ses usagers.
«Imagine quand tu es à l’âge où tu doutes [de ton apparence] et que le réseau social t’envoie des images de surperfection de corps. Tu ne peux passer quelque temps sur le réseau social et après te regarder dans le miroir et te trouver mignon. Ça ne marche pas», plaide François Charron.
Alors que l’entreprise mise sur des sujets polarisants pour générer du contenu et des engagements, peut-elle se renouveler?
«Je pense que l’entreprise devra faire un grand ménage. Tant au niveau de la polarisation, de modifier un peu son algorithme pour baisser la température du feu, à faire aussi le ménage dans les publicités (...) si Facebook veut passer à travers», croit-il.
