30 millions $ pour la reconstruction de deux écoles du CSS de l’Énergie
Radio-Canada
Le gouvernement du Québec investit 30 millions $ dans la reconstruction de deux écoles du Centre de services scolaire de l’Énergie. Elles font partie d’un total de 12 projets similaires à travers le Québec qui ont été retenus par le ministère de l’Éducation.
Les élèves de l’école de la Petite-Rivière, dans le secteur Saint-Gérard-des-Laurentides à Shawinigan, et Notre-Dame, à Notre-Dame-du-Mont-Carmel, pourront ainsi apprendre dans de nouveaux milieux d’apprentissages sécuritaires, modernes et adaptés à leurs besoins, à compter de la rentrée 2024.
Ces projets ont été sélectionnés en raison de la vétusté physique du bâtiment, sa fonctionnalité ainsi que la présence d’éventuels enjeux de santé ou de sécurité. Un choix plus rapide, économique et sécuritaire, selon le gouvernement.
Dans le cas de l’école de la Petite-Rivière une classe sera ajoutée pour un total de neuf, tandis que le gymnase sera conservé, ainsi que les espaces qui y sont rattachés.
Quatorze classes seront partiellement remplacées à l’école Notre-Dame pour en faire une école de 23 classes. L’établissement espère pouvoir augmenter le nombre d’élèves jusqu’à 514 avec l’ajout de trois classes de maternelle 4 ans.
Les enfants doivent pouvoir évoluer dans des espaces lumineux et adaptés à leurs besoins pour pouvoir atteindre leur plein potentiel. Prendre soin de nos écoles, c’est aussi donner à nos enseignantes et enseignants des lieux de travail qui leur permettront de se réaliser pleinement, souligne le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge.
En 2019, les deux écoles ont fait l’objet d’importants travaux de renforcement de structure. Il s’agissait de solutions temporaires, nous allons y remédier de façon permanente, rappelle la députée de Laviolette-Saint-Maurice, Marie-Louise Tardif.
Ces projets s’inscrivent dans la nouvelle génération d’écoles, dont le gouvernement a dévoilé les plans et orientations à l’hiver 2020.
Cela envoie le message que les milieux ruraux peuvent aussi accéder à ces infrastructures de qualité, même si la population est moins nombreuse qu’en milieu urbain. Peu importe où ils vivent, tous nos élèves méritent des écoles où l’environnement favorise leurs apprentissages et le développement de leur plein potentiel, ajoute Daniel Lemaire, le directeur général du Centre de services scolaire de l’Énergie.