
Être fermé en janvier, un dur coup pour les salles d’entraînement
Radio-Canada
Les salles d'entraînement, fermées depuis près de trois semaines, perdent une part importante de leurs revenus. Habituellement, le début d’année est une période fructueuse pour les salles d’entraînement puisque plusieurs personnes décident de s'y abonner.
Véronique Pelletier, présidente du Cyclotonus à Val-d'Or, rapporte que la fermeture affecte considérablement son entreprise.
Évidemment, ça hypothèque toute l’année parce que c’est là que les gens font leurs bonnes résolutions. Je pense que ce n’est pas le bon timing de fermer les gyms en janvier, contrairement à ce que ça devrait être, mais suivant la pandémie, je pense qu’on n’a pas le choix de le faire, reconnaît-elle.
Depuis le début de la pandémie en mars 2020, c'est la troisième fois que les salles d'entraînement doivent fermer leurs portes en raison des mesures sanitaires.
L'incertitude entourant les mesures sanitaires préoccupe aussi Christian Villeneuve, copropriétaire du centre Momentum - La santé en mouvement à Rouyn-Noranda.
Depuis qu’on a des fermetures imposées, tous les montants qu’on n’a pas vendus, ils ne reviendront jamais. C’est de l’argent qui ne sera jamais là. Alors c’est sûr que pour nous, entrepreneurs, on n’a pas de ressources de plus. On attend après les consignes. C’est un petit peu dur, rapporte-t-il.
« C’est inquiétant, oui, parce que c’est notre meilleure entrée d’argent et on ne sait pas quand on va rouvrir. »
Pour le moment, les deux gestionnaires n’envisagent pas d’offrir des cours en ligne, une tendance qui avait gagné en popularité au début de la pandémie.
La plupart de nos clients durant la COVID qui nous ont suivis via nos cours en ligne, plusieurs nous ont dit "Je ne suis pas motivé de suivre des classes en ligne, je suis motivé de venir vous voir". Pour la plupart, c’est ça, rapporte Véronique Pelletier.
