
Éviter de faire entrer un éléphant dans le vestiaire
Radio-Canada
Dans toute la saga entourant Jesperi Kotkaniemi, il a beaucoup été question, à juste titre, des errances du Canadien dans le développement du jeune joueur, de la part de responsabilités du Finlandais, de l’offre déraisonnable des Hurricanes, du risque que ceux-ci prenaient et de l’étau dans lequel s’est trouvé coincé Marc Bergevin. Un point a été davantage éludé.
Celui de l’éléphant. L’éléphant qui aurait fait son entrer dans la pièce à grand renfort de barrissements si le directeur général du Canadien avait égalé l’offre de Don Waddell.
Car Kotkaniemi aurait été soudainement le deuxième salarié de l’équipe parmi les attaquants, pratiquement à la même hauteur que Brendan Gallagher qui a sué sang et eau pour l’organisation pendant neuf ans et qui maintient le rythme d’un marqueur de 30 buts depuis quatre ans maintenant. Le jeune homme aurait été le quatrième joueur le mieux payé de tout le groupe en l'absence de Shea Weber.
Les gars étaient tous surpris. Plus du montant offert. Les jokes qu’ils ont faites, c’était par rapport à ça. Les gars trouvaient ça bizarre, a expliqué le nouvel employé de soutien du CH, Cédric Paquette.
Blagues il y a eu donc.
Joint au téléphone, Paquette n’a pas caché son étonnement devant le contrat démesuré – pour reprendre les mots de Bergevin – qu’a paraphé Kotkaniemi.
Paquette gravite dans le giron de l’équipe depuis le milieu de la semaine seulement. Il s’entraînait dans ses terres jusqu’alors. Oh, pas très loin, à Mirabel. Mais après le dépôt de l’offre hostile, seule la rumeur lui était parvenue, pas l’information de première main.
