Étienne Coppée se raconte dans son premier opus, Et on pleurera ensemble
Radio-Canada
L’auteur-compositeur-interprète Étienne Coppée, grand gagnant des 25es Francouvertes, plus tôt cette année, a lancé vendredi son premier album, Et on pleurera ensemble. Un opus qu’il a coréalisé avec Salomé Leclerc et Simon Kearney, et qu’il présente comme un « parcours émotionnel des six dernières années de [sa] vie ».
Même s’il a commencé à faire de la musique de façon plus sérieuse au début de la vingtaine, le jeune homme de 26 ans a l’impression que sa carrière a duré 15 minutes tellement sa popularité s’est emballée rapidement, notamment grâce aux Francouvertes, mais aussi grâce à l’utilisation de sa chanson Demain il fera beau dans la finale émouvante de la dernière saison de M’entends-tu.
Ça a fait boule de neige en tabarouette depuis les Francouvertes, déclare-t-il à Catherine Richer, chroniqueuse culturelle au 15-18. Tout va très vite. C’est un mélange de sentiments un peu vertigineux et d’énormément de bonheur, parce qu’au final, c’était ça mon but dans la vie, de pouvoir faire de cette job mon métier.
Étienne Coppée a commencé la musique dans l’enfance, suivant des cours de piano de 9 à 15 ans. Plus tard, il a étudié à l’École de la chanson de Granby, en plus de participer au programme des chansonneurs du Festival de chanson de Petite-Vallée.
Une résidence artistique incroyable où on était huit auteurs-compositeurs-interprètes de la relève, pendant un mois, à écrire des chansons ensemble, à faire des spectacles. C’est là qu’il a rencontré Simon Kearney et d’autres artistes, comme Ariane Roy.
Après avoir lancé un microalbum en 2020, le musicien arrive maintenant avec son premier album. Si ce dernier est plutôt court – 26 minutes de bout en bout –, il représente une bonne partie de la vie de l’artiste, puisque la création de certaines de ses chansons remonte à six ans, comme Autour de moi, la toute première chanson qu’il a écrite, après une première peine d’amour.
C’est vraiment la première moitié de ma vingtaine, moi qui me découvre en tant qu’adulte, explique-t-il. Je trouve qu’on met beaucoup l’emphase sur le fait qu’à 21 ans, on est des adultes à travers le monde. Mais je repense au Étienne de 21 ans, et dans ma tête c’est tellement pas ça, un adulte.