Électricité: importante augmentation en vue
TVA Nouvelles
Après l’épicerie et l’essence, l’électricité devrait faire mal aux familles québécoises avec une hausse du tarif résidentiel qui pourrait grimper de presque 3 % l’an prochain.
Selon les experts consultés, il s’agira d’une augmentation d’au moins 2,65 % sur la facture des contribuables, ce que ne conteste pas la société d’État.
Au Québec, le résident d’une maison unifamiliale paie en moyenne 2200 $ par an en coûts d’énergie. Cette hausse représentera une dépense supplémentaire de 60 $ à partir d’avril 2022.
Elle constitue un sommet depuis 2015 et une croissance beaucoup plus grande que celle anticipée avant la pandémie. À l’époque, le gouvernement Legault venait d’adopter sa loi 64 visant à simplifier la tarification d’électricité, alors que la pression s’accentuait pour le remboursement des trop-perçus d’Hydro. Cette loi demande à la société d’État :
Or, l’explosion du coût de la vie depuis l’été dernier permettra à Hydro d’aller plus loin que prévu.
« À partir des 11 mois sur 12 de la dernière année pour lesquels les chiffres sont connus, nous arrivons à environ 2,6 % », a confirmé le porte-parole d’Hydro Québec, Maxence Huard-Lefebvre.
La société d’État devra ajouter le mois de septembre à ses calculs, ce qui risque d’accentuer la facture.
« Le prix de l’essence a continué à augmenter, le gaz naturel a augmenté, la nourriture augmente. Il n’y a pas d’indication que c’est en train de baisser », a indiqué l’économiste Jean-Thomas Bernard.
Le professeur Pierre-Olivier Pineau estime que Québec doit maintenant assumer cette décision.
Le Vérificateur général du Québec (VGQ) rendait publics, le 23 mai dernier, les résultats de son évaluation de l’évolution de la qualité des services de garde éducatifs à l’enfance (SGÉE) au cours des dernières années. Tristement, les constats qui s’y trouvent sont alarmants et se regroupent tous autour d’un même enjeu: la dégradation de la qualité et le manque de suivis ministériels permettant son amélioration.