
«Une demande insoutenable»: les chefs de police s’inquiètent de la hausse des manifestations au Canada
TVA Nouvelles
Les chefs de police du Canada n’en peuvent plus de devoir réaffecter des membres de leurs équipes spécialisées à la gestion des manifestations publiques depuis que ces rassemblements ont bondi au pays, mais sont aussi de plus en plus risqués.
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De l’installation des camionneurs du «convoi de la liberté» à Ottawa en 2022 aux rassemblements en soutien à l’Ukraine, à Israël ou encore à la Palestine, le nombre de manifestations n’a pas cessé de progresser au pays.
L’augmentation «de la fréquence, de la durée, de la complexité, des risques et des menaces des protestations» alarme particulièrement les chefs de police qui étaient réunis en sommet à Halifax cette semaine.
«Les chefs de police ont exprimé leur inquiétude quant à la nécessité de retirer des équipes de police spécialisées de leurs tâches habituelles pour les réaffecter à la gestion des assemblées publiques, d'embaucher du personnel supplémentaire ou de payer des heures supplémentaires pour répondre à l'augmentation de la demande de services», a expliqué l’Association canadienne des chefs de police.
Selon eux, les rassemblements pacifiques se transforment aussi de plus en plus «en situations à haut risque» qui deviennent dangereuses pour les policiers.
Il n’y a d’ailleurs pas que les manifestations dans les rues qui inquiètent les chefs de police, mais aussi les mécontentements et les revendications exprimés sur le web.
«Les manifestants se rendent de plus en plus souvent en ligne pour cibler les agents de police ou leur attribuer des doxas avec des intentions malveillantes, ce qui a un impact négatif sur la réputation de l'agent, du service de police et de la profession de policier», ont-ils avancé.
