
«On vend des maisons et on ne sait pas quel prix ça va coûter à la fin»
TVA Nouvelles
Face à une demande en hausse, une pénurie de main-d’œuvre et une augmentation sans fin des coûts des matériaux, Industries Bonneville ne sait plus où donner de la tête.
L’entreprise qui œuvre depuis 60 ans dans la construction de maisons doit faire des pieds et des mains pour livrer près de dix maisons usinées par semaine.
Et pour ce faire, elle n’a d’autre choix que de payer ses matériaux à fort prix.
«On paye ce qu’on doit payer, parce que chaque semaine, il y a un matériau qui disparaît. On se fait blindsider, on se fait frapper dans notre angle mort», explique Dany Bonneville, coprésident de l’entreprise.
Ce dernier ajoute que cette situation complique énormément la construction des maisons.
«Je dis qu’on est en temps de guerre présentement, donc on fait des pirouettes pour obtenir les matériaux», clame l’entrepreneur.
La main-d’œuvre se fait très rare et l’entreprise doit composer avec beaucoup d’absentéisme au sein de ses employés. M. Bonneville indique que plusieurs travailleurs vivent de la détresse psychologique.
«Toutes les trois heures, on a un module qui sort. Donc, s’il me manque 15, 20 ou 30% de main-d’œuvre, c’est assez difficile à gérer», mentionne Dany Bonneville.
