
«Mais qui l'a recruté?»
TVA Nouvelles
L’unilinguisme du nouveau patron d’Air Canada, Michael Rousseau, continue de faire couler beaucoup d’encre.
«J'ai été capable de vivre à Montréal sans parler français. C'est tout à l’honneur de cette ville», a affirmé le dirigeant hier après-midi en marge d’une conférence donnée en anglais uniquement.
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Comment réagissez-vous? La question, posée sur la page Facebook du Québec Matin, suscite de nombreuses réactions.
«Ça aurait été une simple marque de respect que d'apprendre la langue de son lieu de vie.» -Mélissa
«Dans le monde du travail on demande aux francophones le bilinguisme pour beaucoup d'emplois. De tout petits salaires sont offerts et nécessitent de maîtriser l'anglais, c’est le monde à l'envers on est obligé de parler anglais chez nous. Il est plutôt arrogant le monsieur, il pourrait faire des efforts. Mais qui l'a recruté?» -Kathy
«Devrait-on obliger tous les PDG basés à Montréal à parler français? Oui.» - Céline
