«J’avais une chance sur deux de mourir dans le train»
TVA Nouvelles
Fraîchement revenu d’Ukraine où il évoluait dans la meilleure ligue au pays jusqu’au déclenchement de la triste guerre sévissant là-bas, le hockeyeur québécois Eliezer Sherbatov a généreusement accepté de venir raconter à «JiC» tout ce qu’il avait vécu ces derniers jours.
Et l’athlète de 30 ans a connu l’horreur.
Voyez la totalité de ce touchant entretien en vidéo principale.
«À cinq heures du matin, mercredi dernier, toute l’équipe est à l’hôtel situé à Marioupol (ville située aux abords de la mer d’Azov et à moins de 100 kilomètres de la frontière avec la Russie). Soudain, j’entends un énorme "BOUM!", puis toute l’équipe s’est alors réveillée. Tout tremblait autour de nous. J’ouvre les rideaux et je vois une lumière qui fonce vers ma fenêtre. Je commence à être très nerveux, puis j’entends une autre déflagration. Là, tu comprends que c’est sérieux.»
«L'équipe s’est à ce moment réunie dans le lobby et notre entraîneur nous a regardé droit dans les yeux, puis a lancé : "la guerre est commencée. Je vous conseille de rester, mais vous pouvez aussi partir. C’est à votre guise."
Ça fait des années que les Oilers cognent à la porte et les voilà maintenant en grande finale de la coupe Stanley! Pour que cette équipe se retrouvent en finale, alors que les Stars, l’Avalanche et les Golden Knights sont en vacances relèvent de l’exploit. Il est donc temps de donner beaucoup de crédit à cette organisation qui a plus souvent qu’autrement déçu ses partisans au cours des dernières années.
Contre le troisième joueur au monde, qui l'avait sèchement battu il y a quelques mois à peine, Félix Auger-Aliassime s'est quelques fois montré brillant. Mais «quelques fois», ce n'est malheureusement pas assez pour renverser le prodige Carlos Alcaraz, qui a finalement triomphé du Québécois en ronde des 16 de Roland-Garros, dimanche.