«J'étais jeune et fou» : l'énigmatique Jiri Sekac se confie sur son passage à Montréal
TVA Nouvelles
Pendant une éphémère période de temps, Jiri Sekac semblait promis à un bel avenir avec les Canadiens de Montréal. Sa vitesse et ses habiletés crevaient les yeux. Or, Sekac a tout gâché. Le principal intéressé l’avoue lui-même.
En théorie, il avait le talent pour fournir une étincelle au sein d’un troisième trio de la Ligue nationale de hockey. Hélas, les raisons de son échec n’ont rien à voir avec le talent.
Lors d’un entretien téléphonique des plus candides avec le TVASports.ca depuis la Suisse, l’attaquant qui évolue désormais à Lausanne a laissé entendre à mots à peine couverts qu’il fêtait sans lendemain dans les rues montréalaises, ce qui l’a directement mené à sa perte.
«J’étais jeune et fou (young and wild), a lancé Sekac dans un élan d’honnêteté qui a surpris son interlocuteur. Je ne me comportais pas comme un professionnel. Je pensais que c’était facile pour moi de jouer dans la LNH. Je n’ai pas suffisamment apprécié cette chance.»
À la décharge de Sekac, sa vie a changé du tout au tout en un très court laps de temps. En une saison, carrément, ce joueur dont personne ne se souciait est devenu un attaquant très prisé par les formations de la Ligue nationale de hockey, qui étaient nombreuses à vouloir l’embaucher après qu’il eut connu une excellente saison dans la Ligue continentale (KHL) avec le Lev de Prague, à 21 ans.
Même s’il est le premier joueur à marquer 50 buts à 17 ans dans la LHJMQ depuis Sidney Crosby, Justin Poirier n’a pas été invité à la séance d’évaluation des espoirs, plus communément appelée «Combine», qui se tient traditionnellement chaque année à Buffalo avant le repêchage de la Ligue nationale de hockey.