«Il a tué ma fille»: un procès difficile à entendre pour les parents du poupon décédé

Les parents du bébé de six mois, décédé le 25 juillet 2023, se trouvaient au palais de justice de Trois-Rivières jeudi matin. C'était une première apparition virtuelle pour l'accusé dans le dossier depuis sa comparution.

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Les parents, dont l'identité demeure protégée, n'ont pas souhaité s'adresser à la caméra, mais ont tout de même pris le temps d'échanger quelques mots avec notre équipe.

La mère a raconté brièvement ce qui se serait produit la journée du 17 juillet 2023, où les faits se seraient produits. Elle a affirmé avoir laissé, à quelques reprises, la surveillance de sa fille à l'homme dans la vingtaine qui habitait chez elle. Elle a pris le temps d'aller faire une course le temps de sa sieste, par exemple.

Or, à son retour, elle aurait remarqué que sa fille vomissait. Elle a d'abord soupçonné une gastro avant de la faire hospitaliser le 21 juillet. Elle a aussi présenté d'autres symptômes s'apparentant drôlement à ceux d'un bébé qui aurait été secoué.

Questionné à son tour, le père de l'enfant a notamment dit: «tout ce qu'il y a à comprendre, c'est qu'il a tué ma fille». Il ne croit pas du tout à la thèse de l'accident.

Par ailleurs, de nouvelles preuves ont été transmises à la défense, qui analysera le dossier. D'autres développements sont prévus la semaine prochaine.

Rappelons que l'homme d'une vingtaine d'années est accusé d'homicide involontaire coupable sur un poupon de six mois.