«Darche aura ce qu'il faut (pour être un DG)»
TVA Nouvelles
«Que ce soit aujourd’hui, demain ou dans un an, je crois que Darche aura ce qu’il faut (pour être un DG).»
Jon Cooper est un orateur d’exception parmi les entraîneurs en chef de la LNH. Il pourrait parler de la météo ou d’un spectacle de casse-noisette avec la même passion que s’il décrivait ses deux conquêtes de la Coupe Stanley avec le Lightning.
Bien malgré lui, Cooper a servi de porte-parole du Lightning pour Mathieu Darche.
En visite pour une première fois cette saison au Centre Bell, le Lightning a tenu un entraînement matinal. Cooper y était. Le capitaine Steven Stamkos y était, tout comme tous les autres joueurs de l’équipe. Mais il n’y avait pas de Julien BriseBois ou de Darche dans les gradins.
Même s’il est le premier joueur à marquer 50 buts à 17 ans dans la LHJMQ depuis Sidney Crosby, Justin Poirier n’a pas été invité à la séance d’évaluation des espoirs, plus communément appelée «Combine», qui se tient traditionnellement chaque année à Buffalo avant le repêchage de la Ligue nationale de hockey.
La semaine dernière, je vous ai dit que j’avais reçu une centaine de témoignages à la suite de ma chronique «Notre hockey mineur presque incurable», que vous pouvez lire ici. Des histoires d’athlètes, de parents, d’entraîneurs qui, par dizaines, se reconnaissaient dans celle de mon garçon et dans le triste constat que j’ai posé sur notre système.