«Ce n’est pas acceptable de travailler non vacciné!»
TVA Nouvelles
Le report de la vaccination obligatoire pour les employés du réseau de la santé a provoqué un soupir de soulagement dans le réseau, mais la pression doit être maintenue afin que les récalcitrants soient vaccinés, croit une intensiviste aux premières loges de la COVID depuis le début de la pandémie.
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«Hier j’étais sous le choc. Le message avait tellement été affirmatif, les ordres professionnels qui embarquaient les uns après les autres. On ne s’attendait pas vraiment à un recul», explique la Dre Amélie Boisclair, interniste-intensiviste à l’Hôpital Pierre-Le Gardeur en entrevue au Québec Matin.
Elle dit toutefois comprendre le recul du ministre de la Santé étant donné que des soins et des vies sont en jeu, et la situation était sérieuse.
«Quand je vois tous les impacts qu’il y aurait eu, surtout dans des endroits qui ont beaucoup déjà payé pendant la pandémie, dans les CHSLD, les soins pour les personnes âgées, c’est sûr qu’on ne peut pas se dire qu’on va tenir notre bout», juge la Dre Boisclair.
Si le ministre de la Santé a donné un mois de plus aux employés du réseau de la santé pour se conformer et se faire vacciner, la Dre Boisclair doute que les récalcitrants se conforment réellement.
«J’espère surtout que ce mois-là sera utilisé pour bien préparer le terrain, réorganiser les ressources. Essayons de planifier pour qu’il y ait le moins de bris de service possible, le moins de reports de chirurgies, que la population en souffre le moins possible. [...] On veut tous avancer», insiste-t-elle.
Elle considère que les employés du réseau de la santé et des services sociaux qui refusent la vaccination font preuve d’un manque de responsabilité.
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