
«Ça rend plus amoureux» : le triatlon à deux pour se dépasser
TVA Nouvelles
Ils s’entraînent ensemble, s’affrontent en compétition, mais s’aiment toujours autant sur la ligne d’arrivée. Comment les couples de triathlètes arrivent à partager la même passion pour l’endurance et à entretenir la flamme? Confidences de québécois accro à l’endurance.
«C'est un match parfait», dit Geneviève Lafontaine en regardant Ernest St-Pierre. Une bonne équipe qui est née il y a deux ans grâce à une application de rencontre.
«Je voulais être avec quelqu’un qui avait la même passion que moi parce que ça prend toute la place dans nos vies, ça gère nos weekends, notre temps», admet Ernest St-Pierre.
En deux ans de relation, ils sont déjà partis sept fois à l’étranger pour participer à des compétitions. En avril 2023, Ernest a demandé Geneviève en mariage à la ligne d’arrivée du Ironman Texas.
Depuis, les deux Québécois disent nager dans le bonheur, malgré les sacrifices liés à leur passion qui mélange natation, vélo et course à pied. Le couple doit s'entraîner 15 heures par semaine pour rester au niveau.
«On ne peut pas s’ennuyer», explique Geneviève Lafontaine. «Avoir quelqu’un qui nous comprend dans notre sport et à qui on peut se confier quand ça ne va pas bien, c’est magique.»
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Beaucoup de triathlètes se lèvent tôt le matin et disparaissent les week-ends pour s’entrainer. Un rythme difficile à suivre si le conjoint ne partage pas la même passion.
«Si l’un a une grosse passion et l’autre moyen, ça ne marchera pas», croit Ernest St-Pierre qui sort avec une triathlète pour la première fois. «L’un en fera trop et l’autre pas assez. Nous, le degré est à la même place, c’est pour ça que ça fonctionne.»
