
« Affamé », Marc Djonay Rondeau veut réussir comme footballeur et comme rappeur
Radio-Canada
Marc Djonay Rondeau a deux passions : le football et la musique, et il entend les mener le plus loin possible. Le nouveau secondeur des Gee-Gees de l’Université d’Ottawa mène également en parallèle une carrière de rappeur sous le nom de Zep.Dadinho.
Ce sont mes deux passions, et quand j’aime quelque chose, je me donne à 100 %. Je le fais pour le football et pour la musique, affirme le natif de Québec, qui a déjà quelques chansons et collaborations à son palmarès, dont son vidéoclip Montre l’heure, lancé l’été dernier.
Pour l’instant, il ne se fixe pas d'objectifs tangibles à sa carrière de musicien. Il y va au gré du vent. J’aime ça, les gens qui écoutent aiment ce que je fais, dit-il.
« À la base, je suis un ingénieur de son. Je mixe des sons et j’enregistre. Petit à petit, en voyant les gens rapper, je me suis dit que je pouvais le faire moi aussi. »
Par contre, lorsqu’il est question de football, le secondeur sait exactement où il s’en va. Après avoir fait ses classes chez lui, à Québec, il sentait le besoin pour sa carrière universitaire de quitter le petit monde qu’il s’était créé.
Je suis quelqu’un qui se dit que, dans la vie, il ne faut pas nécessairement s’attacher à un endroit et y rester parce que c’est la seule chose que l’on connaît. Il faut ouvrir ses horizons.
Sans vouloir les nommer, il a visité certains campus universitaires. Quelques-uns l’ont intéressé, mais il a fini par opter pour les Gee-Gees d’Ottawa, dirigés par l’Ottavien Marcel Bellefeuille. J’ai senti que j’avais vraiment accroché avec les entraîneurs. Le coaching staff est bon, et je sens que je vais évoluer avec un bon groupe de secondeurs.
Il dit également être enthousiaste à l’idée de jouer au sein de l’Association des sports universitaires de l'Ontario, qui regroupe 11 équipes réparties à travers la province. Ailleurs au pays, les conférences du Québec, des Maritimes et de l’Ouest regroupent respectivement cinq, cinq et six programmes, de sorte qu'on rencontre plsu régulièrement les mêmes adversaires.
« J’ai exploré plusieurs programmes. Ils avaient tous leurs forces, mais j’ai eu le sentiment que je devais aller avec les Gee-Gees. »
