Crise du logement: le stress de se retrouver à la rue à 20 ans
TVA Nouvelles
À 20 ans, Benjamin Kiakou craint de ne plus être en mesure de payer son loyer d’ici la fin mai s’il ne trouve pas de solutions. Une situation qui lui impose des choix difficiles.
L’étudiant au Cégep André Laurendeau bénéficie du programme de prêts et bourses pour suivre une technique en gestion des opérations et de la chaîne logistique. Ce montant lui permet de subvenir à ses besoins et payer sa modeste chambre, aménagée en studio, au coût de 730 $ par mois dans le quartier Mile-End.
«Sans la bourse, ça aurait été compliqué. J’avais perdu mon travail parce que j’allais à l’école. Je pense que j’aurais eu des arriérés de loyer en espérant que mon propriétaire comprenne. Sinon, j’aurais certainement dû quitter l’appartement», a expliqué le jeune homme, qui a décidé de partager son histoire pour témoigner des effets de la crise du logement.
Pour être admissible à ce programme, il faut notamment être aux études à temps plein. Mais voilà que pour des raisons administratives, Benjamin n’a eu droit qu’à une partie des montants alloués par le programme et se retrouvera bientôt sans ressources.
Ces sommes en moins, Benjamin craint de ne plus être en moyen de payer son loyer et, ainsi, perdre son logement.
«Si rien ne fonctionne, je pense que je vais demander l’aide sociale. Si l’aide sociale ne me répond pas à temps, je n’aurais pas le choix que de laisser la maison et vivre chez un ami en attendant», a-t-il soupiré.
Il envisage cumuler deux emplois pour éviter de se retrouver à la rue et «pouvoir avoir un peu plus de revenus», sans quoi il devra se tourner vers des solutions de dernier recours.
Une demande d'autorisation d'exercer une action collective a été lancée contre la Société québécoise du Cannabis (SQDC) à qui l’on reproche de ne pas avoir fourni une description qui inclut les caractéristiques et spécifications techniques de produits vendus en ligne, forçant les consommateurs à faire «des achats à l'aveugle».
Les projets d’expansion de l’aéroport de Saint-Hubert continuent d’inquiéter les citoyens qui habitent le secteur, néanmoins la mairesse de la Ville de Longueuil, Catherine Fournier, souligne, quant à elle, que les résidents sont plus enclins à accepter ce développement maintenant que leurs craintes sont connues des responsables.