Salaires des fonctionnaires: les dirigeants des universités s’en mettent plein les poches
TVA Nouvelles
Plusieurs recteurs d’université au Québec gagnent plus que les premiers ministres François Legault et Justin Trudeau.
• À lire aussi: Découvrez qui sont les 689 fonctionnaires québécois qui gagnent plus de 200 000$ par année
• À lire aussi: Salaires des fonctionnaires: des experts croient que Québec devrait imiter la «Sunshine List» de l’Ontario
«Comment se fait-il qu’un recteur qui gère une université de 45 000 étudiants gagne plus que le premier ministre qui gère un pays de 40 millions d’habitants? Ce n’est pas correct», déplore la politologue et professeure à l’Université d’Ottawa Geneviève Tellier.
Notre compilation montre, par exem ple, que le recteur de l’Université de Montréal, Daniel Jutras, a empoché 455 635$ en 2023. C’est 185 000$ de plus que le premier ministre du Québec, François Legault et 49 000 $ de plus que le premier ministre canadien.
Et encore, il gagne moins que ses collègues des universités anglophones. À McGill, l’ex-doyen de la Faculté de médecine David H. Eidelman a empoché 533 624$ en 2022, soit 40 000$ de plus que celle qui était alors rectrice, Suzanne Fortier. L’Université n’a pas donné suite à nos demandes d’entrevue.
Nos données montrent que les dirigeants du réseau des universités du Québec ont un salaire moins élevé que celui des dirigeants des autres universités.
Alors que la plupart des établissements scolaires misent sur des ventilateurs sur pied ou l’offre de collations glacées pour rafraîchir les espaces en l’absence de climatiseurs, d’autres disent avoir mis en place des solutions présentées comme innovantes, mais qui sont dans les faits plutôt simples.
Un élève de quatrième secondaire qui échoue en français peut tout de même passer en cinquième secondaire dans cette même matière l’année suivante. S’il réussit alors ce cours, on considérera aussi que l’élève a rétroactivement réussi celui de quatrième secondaire, a appris Le Journal. Cette pratique est dénoncée par des syndicats d'enseignants alors que le ministre Bernard Drainville ne ferme pas la porte à d'éventuelles modifications.
Une foule de personnes s’est déplacée à l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA) à Saint-Hubert pour assister à la nouvelle édition de l’Aérosalon 2024. Les nombreuses familles présentes ont eu la chance d’assister à des spectacles aériens ainsi que d’observer une soixantaine d’aéronefs en exposition.