Le Hamas dit «étudier» une contre-proposition de trêve israélienne
TVA Nouvelles
Le Hamas a annoncé samedi « étudier » une contre-proposition israélienne en vue d’une trêve dans les combats à Gaza associée à la libération d’otages, au lendemain de l’arrivée en Israël d’une délégation de médiateurs égyptiens pour tenter de relancer les négociations dans l’impasse.
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La guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas fait rage depuis le 7 octobre dans la bande de Gaza où « les seuils de famine seront franchis dans les six prochaines semaines » si une aide alimentaire massive n’y est pas apportée, a averti vendredi soir l’ONU.
« Aujourd’hui, le Hamas a reçu la réponse officielle de l’occupation sioniste (Israël, ndlr) à notre position qui avait été remise aux médiateurs égyptiens et qataris le 13 avril », a déclaré le numéro 2 de la branche politique du Hamas pour Gaza, Khalil al-Hayya.
« Le mouvement étudiera cette proposition et soumettra sa réponse une fois son étude terminée », a-t-il ajouté dans un communiqué publié samedi.
Le Hamas avait précédemment insisté sur un cessez-le-feu permanent, hypothèse rejetée par Israël, qui insiste plutôt sur une pause de plusieurs semaines dans les combats.
Israël se prépare à lancer une offensive terrestre à Rafah en dépit des craintes de la communauté internationale. De nombreuses capitales et organisations humanitaires redoutent un bain de sang dans cette ville où s’entassent un million et demi de Palestiniens, pour beaucoup dans des camps de tentes, sans eau ni électricité.
Rafah est régulièrement bombardée. Des responsables d’hôpitaux ont indiqué que des bombardements y avaient fait plus d’une dizaine de morts dans la nuit de vendredi à samedi. Une famille entière a été décimée, a dit un proche, Mohammed Yussef: « Il ne reste plus personne: le père, la mère, une fille et deux garçons » ont été tués lorsque leur maison a été « prise pour cible ».
Lorsque le poisson s'est raréfié en Amazonie équatorienne, les indigènes Siona ont attribué la malédiction à des «chamans envieux» qui bloquaient leur passage dans les rivières du Cuyabeno, une forêt tropicale humide riche en biodiversité menacée par le changement climatique et les activités humaines destructrices.