Des avatars numériques en guise de professeurs dans une université hongkongaise
TVA Nouvelles
Casque de réalité virtuelle sur la tête, des étudiants de Hong Kong suivent le cours d'un Albert Einstein généré par l'intelligence artificielle (IA), technologie en plein essor expérimentée au sein de leur université pour apporter de nouveaux visages au corps enseignant.
Pan Hui, le véritable professeur chargé du projet à l'Université de sciences et technologies de Hong Kong (HKUST), expédie numériquement ses élèves au-dessus des nuages, où un avatar du physicien prix Nobel leur apprend la théorie des jeux.
Selon M. Hui, l'IA peut venir en aide aux enseignants, touchés par un manque de personnel au niveau mondial.
«Les enseignants générés par l'IA peuvent apporter de la diversité (...) et même une narration immersive», explique M. Hui à l'AFP.
La diffusion d'outils comme ChatGPT a suscité une vague d'optimisme quant à de possibles bonds en matière de productivité et d'enseignement, mais aussi des craintes de tricherie, de plagiat ou de remplacement des professeurs.
Au sein de son cours «Réseaux sociaux pour les créatifs», les enseignants numériques abordent avec 30 étudiants les questions relatives aux technologies immersives et à l'impact des plateformes numériques.
Une fois le contenu de la formation rentré dans un programme, les chargés de cours sont générés informatiquement. Leur apparence, leur voix et leurs gestes sont personnalisables. Ils peuvent ensuite apparaître sur un écran ou à travers les casques de réalité virtuelle (VR).
Le cours est hybride, puisque M. Hui intervient lui aussi auprès de ses étudiants. Selon lui, l'IA permet de libérer les enseignants des aspects "pénibles" de leur travail.
Pour la doctorante Lerry Yang, qui travaille sur le métavers, ce mélange des univers réels et virtuels via des lunettes et casques high tech, la personnalisation des chargés de cours virtuels constitue leur avantage premier puisque cela améliore l'apprentissage.
Comme Ivan, 37 ans, nombre de Russes opposés au Kremlin et réfugiés en Géorgie observent avec envie les manifestations que suscite depuis des semaines dans ce pays une loi censée lutter ici aussi contre «l'influence étrangère», mais disent leur inquiétude de voir se répéter un scénario d'usure qu'ils ont vécu chez eux.
Fils d'un mineur de charbon, Lai Ching-te prêtera serment en tant que président de Taïwan lundi et il lui reviendra alors de prendre en charge les relations avec la Chine, en proie à une rupture de plus en plus profonde à mesure que Pékin accroît sa pression militaire et diplomatique sur l'île autonome.