Fonderie Horne de Rouyn-Noranda: une fermeture n'est pas nécessaire, selon la Santé publique
Le Journal de Montréal
La Santé publique du Québec a soufflé le chaud et le froid, hier, à l’endroit de la multinationale Glencore, propriétaire de la Fonderie Horne.
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En effet, elle a dévoilé des données préoccupantes sur les effets cancérigènes des émissions d’arsenic de l’usine.
Cependant, la Santé publique n’estime pas pour autant qu’il est nécessaire de fermer la Fonderie Horne.
« Si vous me demandez la question aujourd’hui : y a-t-il des chiffres qui nous invitent à dire qu’il faut fermer l’entreprise et éviter toutes émanations à compter d’aujourd’hui ? La réponse est non », a indiqué le patron de la Santé publique du Québec, le Dr Luc Boileau, lors d’une conférence de presse, hier.
Besoin de plus d’études
M. Boileau ajoute toutefois qu’il est nécessaire d’aller chercher davantage « d’opinions d’expertise » avant d’avoir un portrait plus clair de la situation, et n’a pas été en mesure de détailler le niveau « acceptable » d’émissions toxiques de l’entreprise.
Pour lui, Glencore, propriétaire de l’usine, prendra les mesures nécessaires pour diminuer ses émanations toxiques.