Seringues au sol, scènes dégradantes et débordements: un décor chaotique près d’un centre d’inhalation supervisé à deux pas d'une école à Montréal
Le Journal de Montréal
Dix jours seulement après l’ouverture de la Maison Benoît Labre qui comporte 36 logements ainsi qu’un centre d’inhalation supervisé, la situation est déjà chaotique en matière de cohabitation dans le quartier Saint-Henri, à Montréal.
Jeudi, des parents ont contacté TVA Nouvelles, car ils voulaient faire état de la dégradation de la sécurité dans leur quartier.
D’abord, un campeur a érigé sa tente entre la Maison Benoît Labre et la cour de l’école Victor Rousselot.
Tout autour, des sans-abris et consommateurs se sont installés avec leurs effets personnels, notamment dans les marches d’escaliers d’un immeuble résidentiel. Certains voisins auraient retrouvé récemment des seringues au sol. D’autres affirment s’être fait engueuler par une personne en état d’ébriété ou sous l’influence de la drogue.
Les enfants qui sortent pour la récréation seraient témoins de scènes plutôt dégradantes, selon un père de famille rencontré qui préfère ne pas être identité.