Projet de l’application mobile sur l’identité numérique remis: «ça aurait dû être développé à l’échelle nationale»
TVA Nouvelles
L’annonce du projet d’identité numérique reporté de manière indéterminée, mardi, a remis en question la compétence du gouvernement provincial pour ce projet. Pour Jacques Sauvé, consultant en cybersécurité chez Trilogiam, cela devrait être à l'État fédéral de l’entamer.
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La France l’a complété en cinq ans, et l’Estonie a une identité numérique depuis 20 ans, souligne l’expert. De son côté, le Québec stagne depuis des années, et deux enjeux principaux en seraient la cause, selon M. Sauvé.
D’abord, il a expliqué à LCN que les personnes compétentes pour œuvrer sur un tel projet n’iront pas travailler pour le gouvernement à moindre rémunération alors qu’elles peuvent aller au privé. L’écart salarial serait assez important pour influencer cette décision, d'après le consultant.
Pour ceux qui choisissent de travailler pour l’État, ceux-ci font face au deuxième enjeu, où ils «se butent contre l’environnement des fonctionnaires. Ça ne bouge pas. Dans le privé, ça prend des décisions, ça planifie. Au ministère, ça prend des rencontres pour planifier des rencontres», a affirmé M. Sauvé.
«L’identité numérique va plus loin que la définition des deux mots. Il ne faut pas oublier les aînés qui ne sont peut-être pas à l’aise avec ça», a ensuite expliqué le consultant. Celui-ci évoque aussi les situations où le téléphone peut être brisé. «Il faut une composante analogique, comme une carte avec une puce, puis une composante numérique comme une application mobile.»
«Ça aurait dû être développé à l’échelle nationale depuis longtemps. Notre gouvernement [fédéral] est bon au développement des projets informatiques. On peut regarder le succès de Phoenix et ArriveCan. On veut donc leur confier des projets de cette envergure-là», a-t-il déclaré.
M. Sauvé tenait à préciser que le problème ne réside pas chez le manque de compétences dans la province, au contraire: «On a une communauté de TI [technologies de l’information], de développement et de cybersécurité qui est impressionnante», a-t-il souligné. Selon le consultant, c’est plutôt la gestion des projets qui serait à mettre en cause.
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