Fusillade de l’Assemblée nationale: «C’était un carnage», se remémore un ex-journaliste
TVA Nouvelles
La date du 8 mai marque la commémoration de la fusillade de l’Assemblée nationale qui s’est déroulée il y a 40 ans, un souvenir qui reste ancré dans la mémoire de Bruno Perron, le premier journaliste à arriver sur les lieux.
«C’était le chaos total», s’est souvenu l’ancien journaliste aux affaires judiciaires à propos du 8 mai 1984.
«Il n’y avait pas de périmètre de sécurité, il y avait une seule voiture de police qui était là et il fallait se cacher», a-t-il raconté en entrevue à LCN, mercredi.
Cette journée-là, Denis Lortie, habillé en militaire, est rentré avec une arme à feu dans l’Assemblée nationale et a tiré sur plusieurs personnes, tuant des employés du gouvernement – George Boyer, Camille Lepage et Roger Lefrançois – et blessant 13 personnes.
«On ignorait ce qui se passait, on ne savait pas ce qui était vraiment arrivé, on parlait de coups de feu», s’est remémoré l’ex-journaliste au sujet des premières minutes qu’il a passées sur les lieux du drame.
Il a réussi à croiser un employé qui était parvenu à s’échapper de l’enceinte du bâtiment et qui avait vu le responsable de la fusillade, qui a finalement pu être intercepté grâce au sergent d’arme René Jalbert après l’avoir convaincu de le suivre.
Le souvenir est toujours frais dans la mémoire de Bruno Perron, tout comme chez le premier policier qui était rentré dans le bâtiment, que l’ex-journaliste a revu lors d’une visite de l’Assemblée nationale.
«Il m’en parlait il y a trois semaines, il avait encore des trémolos dans la voix tellement ça l’avait marqué, c’était un carnage», a-t-il expliqué.
M. Perron a d’ailleurs pu remarquer lors de cette visite que les mesures ont été améliorées dans l’enceinte gouvernementale depuis les événements.
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