[Entrevue] «La grande marée»: «La nature nous donne ce dont on a besoin» - Frances Fisher
TVA Nouvelles
Frances Fisher, bien connue du grand public pour avoir incarné la mère de Kate Winslet dans Titanic, est de la distribution de La grande marée, suspense psychologique qui se déroule sur une petite île de Terre-Neuve.
Bobby Bentham (Clayne Crawford) et son épouse Grace (Lara Jean Chorostecki) viennent de perdre leur bébé, mort-né. Le lendemain, celui qui est également le maire d’un village de pêcheur loin de toute civilisation, découvre un nourrisson, une petite fille qu’il appelle Isla (Alix West Lefler) et que le couple adopte tout naturellement. Dotée d’étonnants pouvoirs de guérison, Isla devient, 10 ans plus tard, la figure centrale de la communauté jusqu’à ce qu’un tragique événement l’empêche de continuer à aider les habitants. Frances Fisher tient le rôle de Faye, mère de Grace et grand-mère d’Isla, qui limite soigneusement l’accès à la petite fille.
«J’ai beaucoup aimé l’histoire lorsque j’ai lu le scénario, explique-t-elle lors d’une entrevue à l’Agence QMI. J’ai senti que je pourrais vraiment me plonger dans mon personnage afin de rendre ses actions compréhensibles. Si je jouais bien, je savais que le public pourrait comprendre pourquoi elle agit comme elle le fait.»
«J’ai relu attentivement le scénario et j’ai construit la vie de Faye en écrivant les événements qu’elle avait pu vivre. J’ai ensuite effectué des recherches sur les effets de la démence et de la maladie d’Alzheimer et j’ai appris toutes les étapes de la maladie puisque Faye passe à travers plusieurs d’entre elles. Je voulais être la plus authentique possible.»
«J’ai imaginé l’histoire de sa famille, le moment où ses ancêtres sont arrivés sur l’île, les raisons pour lesquelles elle est devenue professeure. Je me suis demandé si elle avait quitté l’île pour aller faire ses études. Elle s’isole volontairement du reste du monde et enseigne ce qu’elle a envie d’enseigner aux enfants. Je me suis aussi penchée sur le destin des autres habitants du village, ceux qui sont venus s’y installer», dit celle qui a étudié à l’Actor’s Studio de New York sous la direction de Lee Strasberg, créateur du method acting, cette méthode de jeu qui consiste à se plonger dans la psyché de son personnage au point de l’habiter complètement.
«L’époque à laquelle se déroule le film est volontairement vague. Oui, la télévision existe, comme on peut le constater à certains moments, et on voit un certain nombre d’inventions modernes. Tout se déroule dans un lieu qui donne l’impression de ne pas exister.»
Tourné à Keels, une bourgade de 50 habitants, La grande marée met en scène des villageois qui se coupent volontairement du monde et décident de vivre et d’élever leurs enfants loin des effets néfastes de la civilisation.
«C’était extraordinaire de tourner là-bas, s’est exclamée Frances Fisher. Je peux vous dire que je n’ai jamais vu 50 résidents. Nous faisions 45 minutes de trajet tous les jours pour rallier le plateau. C’était magnifique! Les maisons datent du début du siècle dernier et les habitants les entretiennent merveilleusement.»
«La météo était très changeante, comme c’est toujours le cas au Canada, ajoute-t-elle en riant. Mais Christian Sparkes n’a pas été obligé d’ajouter des journées de tournage. La luminosité était exceptionnelle. Lors de la scène dans le cimetière, les nuages sont apparus spontanément ce qui l’a rendue encore plus triste, Christian n’a pas spécialement attendu que le ciel soit de cette couleur. Au fond, la nature nous donne ce dont on a besoin.»
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